lundi 8 février 2010

Petits plaisirs du métro berlinois

D'abord, acheter un tiquet 7 jours ou un mois, selon la durée estimée du séjour. Ensuite, le composter, le ranger bien au fond du portefeuille et ne jamais avoir à le valider avant d'arriver à une station : il n'y a pas de barrières à passer (qui se referment éventuellement), seulement pas mal de contrôleurs, habillés en civils et qui à un moment, entre deux stations font "dreschfroischroeichsoirhcso Fahrkarte bitte ihvschlakrenv" donc là il faut aller chercher le dit "tiquet". Mais le côté pas de barrières, j'aime bien.

Ensuite, l'attente du métro. 4 minutes max en journée, 12 en soirée. Il n'y a pas d'accoudoirs sur de nombreux bancs, laissant le sommeil de quelques clochards sans encombres. Le soir - plutôt le soir quand même, au bout des quais, quand la sortie n'est pas trop loin, certains grillent leur clope.

L'engin finit par arriver, arborant presque prolétairement de vieilles couleurs criardes orange ou jaune, comme resté à la mode des années 80 ou quelque chose du genre. Rarement bondé, on y trouve toute sorte de faune qui prête à observer, à sourire, à se gratter la tête avec un air perplexe. Qui parfois boivent une bière, ce qui ne choque pas grand monde (après 11h du matin..). Une petite Beck's Gold en écoutant du bon son, avant d'aller faire un billard ?

Autre remarque : il y a des rames entières, genre des dizaines de mètres de métro sans une porte, sans rien sinon quelques sièges pour obstruer la circulation. Comme à Tokyo ou à NY, les sièges sont le plus souvent alignés sur les côtés (dans les U-Bahn, les S-Bahn correspondant aux RER), ce qui est quand même plus pratique/convivial/intelligent que dans le métro parisien.

Enfin, détail qui tue : le vendredi et le samedi, c'est toute la nuit, tous les transports en commun, avec max un quart d'heure d'attente (j'ai vaguement l'impression de faire de la pub pour les transports berlinois). Et ça, en sortant de boîte à 4h du mat', ou d'un concert à 1h30, ou d'une soirée nulle pour aller à une soirée mieux vers le milieu de la nuit, ou pour ne pas rentrer ivre-mort en vélo sur le verglas, et ben c'est super pratique !

Tout ça pour dire que dès que Berlin redevient cyclablement praticable, je chope un vélo parce que la carte de transports est bien le seul truc un peu cher dans cette ville !

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